دولة إسرائيل وحدها هي القادرة على تحمل ذلك. وأي دولة أخرى تنغمس في هذا النوع من الانتقام ستجد نفسها مغزوة من قبل تحالف غربي. اذا السؤال هو لماذا؟

Date:

La décision de la Cour internationale de justice (CIJ), officialisée vendredi 26 janvier 2024 constitue un événement historique majeur, dont les implications dépassent largement le conflit israélo-palestinien.

Les apologistes des crimes d’Israël contre les Palestiniens prétendent que cet État a le « droit d’exister », dans un effort visant à légitimer le nettoyage ethnique de la Palestine.

دولة إسرائيل وحدها هي القادرة على تحمل ذلك. وأي دولة أخرى تنغمس في هذا النوع من الانتقام ستجد نفسها مغزوة من قبل تحالف غربي. اذا السؤال هو لماذا؟

Seul l’État d’Israël peut supporter cela. Tout autre pays qui se livre à ce genre de vengeance se retrouvera envahi par une coalition occidentale. Donc la question est pourquoi?

دولة إسرائيل وحدها هي القادرة على تحمل ذلك. وأي دولة أخرى تنغمس في هذا النوع من الانتقام ستجد نفسها مغزوة من قبل تحالف غربي. اذا السؤال هو لماذا؟

Les sionistes qui s’évertuent à défendre les crimes d’Israël contre le peuple palestinien portent souvent l’accusation que les détracteurs de l’ « Etat juif » autoproclamé tentent de le « délégitimer ». Israël, rétorquent-ils, a le « droit d’exister ». Mais ils se trompent.

Il ne s’agit pas de faire une exception pour Israël. Il n’existe pas de « droit à l’existence » pour les États, point final. Aucun « droit à l’existence » n’est reconnu pour les Etats par le droit international. Un tel droit serait totalement insensé. Le concept même est absurde. Ce sont les individus, et non les entités politiques abstraites, qui ont des droits.

Les droits individuels peuvent bien sûr être exercés collectivement, mais à la condition que cela se fasse sans préjudice pour les droits des individus. Le droit pertinent dans ce contexte est plutôt le droit à l’autodétermination, qui fait référence au droit d’un peuple à exercer collectivement ses droits individuels par le biais de l’autonomie politique. L’exercice collectif de ce droit ne peut porter atteinte à l’exercice individuel de ce droit. Le seul but légitime du gouvernement est de protéger les droits individuels, et un gouvernement n’a aucune légitimité sans le consentement des gouvernés. Ce n’est qu’en ce sens que le droit à l’autodétermination peut être exercé collectivement, par un peuple qui choisit pour lui-même son mode de gouvernement et qui y consent.

Le droit à l’autodétermination, contrairement au concept absurde de « droit à l’existence » d’un État, est reconnu par le droit international. C’est un droit qui est explicitement garanti, par exemple, par la Charte des Nations Unies, que l’État d’Israël a ratifiée.

Le cadre approprié pour la discussion est donc le droit à l’autodétermination, et c’est précisément pour obscurcir cette vérité que la propagande revendique fréquemment pour Israël le « droit d’exister ». Les apologistes d’Israël sont contraints de déplacer ainsi le cadre de la discussion, car dans le cadre du droit à l’autodétermination, c’est évidemment Israël qui rejette les droits des Palestiniens et non le contraire.

Et ce n’est pas seulement dans la perpétuation de l’occupation des territoires palestiniens que le rejet d’Israël se manifeste. Ce rejet des droits des Palestiniens s’est également manifesté dans les moyens mêmes par lesquels Israël a été créé.

Il existe une croyance populaire selon laquelle Israël a été fondé par une sorte de processus politique légitime. C’est faux. Ce mythe est fondé sur l’idée que la fameuse résolution sur le « plan de partition » de l’Assemblée Générale des Nations Unies – résolution 181 du 29 novembre 1947 – a légalement partitionné la Palestine et ainsi conféré une autorité légale aux dirigeants sionistes pour leur déclaration unilatérale de l’existence d’Israël le 14 mai 1948.

En effet, dans cette déclaration, le document fondateur d’Israël, les dirigeants sionistes se sont appuyés sur la Résolution 181 pour revendiquer une légitimité juridique. Cependant, la vérité est que la Résolution 181 ne lui a rien conféré de tel. L’Assemblée Générale de l’ONU n’avait aucune autorité pour partitionner la Palestine contre la volonté de la majorité de ses habitants. Et elle n’a pas non plus eu la prétention de faire une telle chose. Au contraire, l’Assemblée s’est contentée de recommander la partition de la Palestine en Etats juif et arabe séparés, ce qui devrait être accepté par les deux peuples pour prendre effet sur le plan juridique. L’Assemblée a transmis la question au Conseil de sécurité, où le plan est devenu caduc du fait de la reconnaissance explicite que l’ONU n’avait aucune autorité pour mettre en œuvre – c’est-à-dire imposer – une telle partition.

La déclaration unilatérale des sionistes est souvent décrite comme une « Déclaration d’indépendance ». Mais ce n’était rien de tel. Une déclaration d’indépendance suppose que le peuple qui déclare son indépendance soit souverain sur le territoire sur lequel il souhaite exercer son droit à l’autodétermination. Mais les sionistes n’étaient pas souverains sur la terre qui est devenue le territoire de l’État d’Israël.

Au contraire, lorsqu’ils ont déclaré l’existence d’Israël, les Juifs possédaient moins de 7% de la terre en Palestine. Les Palestiniens possédaient plus de terres que les Juifs dans chacun des districts de la Palestine. Les Palestiniens constituaient également une majorité numérique en Palestine. Malgré l’immigration massive [et illégale], les Juifs restaient une minorité représentant environ un tiers de la population.

Même à l’intérieur du territoire proposé par l’ONU pour l’Etat juif, lorsque la population bédouine a été recensée, les Arabes constituaient une majorité. Même à l’intérieur de ce territoire, les Arabes possédaient plus de terres que les Juifs.

En clair, les dirigeants sionistes n’avaient absolument aucune légitimité [sinon celle de leurs textes religieux, qui ne font autorité nulle part] à revendiquer une souveraineté sur le territoire qu’ils ont finalement acquis par la guerre.

D’autant plus que l’acquisition de territoire par la guerre – ou droit de conquête – est interdite par le droit international.

Loin d’être le fruit d’un processus politique légitime, Israël a été créé par la violence. Les sionistes ont acquis la majeure partie du territoire de leur État par le nettoyage ethnique de la majeure partie de la population arabe, soit plus de 700 000 personnes, exclues de leurs demeures et de leurs terres en Palestine. Des centaines de villages arabes ont été littéralement détruits et rayés de la carte.

Ainsi, quand les sionistes prétendent qu’Israël a un « droit à l’existence », ce qu’ils disent en réalité, c’est que les sionistes avaient le « droit » de procéder à un nettoyage ethnique de la Palestine afin d’établir leur « Etat juif ».

Évidemment, un tel droit n’existe pas. Au contraire, une fois de plus, en droit international, le nettoyage ethnique est reconnu comme un crime contre l’humanité.

Les sionistes accusent ceux qui dénoncent les crimes d’Israël contre les Palestiniens de vouloir « délégitimer » l’ « Etat juif », mais il importe de souligner que la déclaration unilatérale du 14 mai 1948 proclamant l’Etat d’Israël n’avait aucune légitimité. Il importe de souligner que le crime de nettoyage ethnique ne peut aucunement être justifié ou légitimé. Cela neutralise complètement les accusations des thuriféraires d’Israël.

Lorsque cette accusation est portée contre les détracteurs d’Israël, ce qui se passe réellement, c’est que ce sont les apologistes d’Israël qui tentent de délégitimer le droit des Palestiniens à l’autodétermination, ainsi que le droit internationalement reconnu des réfugiés de guerre à retourner dans leur patrie.

Indépendamment de l’illégitimité des moyens par lesquels Israël a été créé, il existe. Telle est la réalité actuelle. Cependant, l’exigence de l’Etat d’Israël que les Palestiniens reconnaissent son « droit » non seulement d’exister, mais d’exister « en tant qu’Etat juif », est simplement une exigence que les Palestiniens renoncent à leurs droits et adhèrent à la déclaration unilatérale des sionistes et au nettoyage ethnique de la Palestine en les reconnaissant comme légitimes.

Et c’est pourquoi il n’y a pas eu de paix. Il n’y aura pas de paix tant que les droits des Palestiniens ne seront pas reconnus et respectés. Le problème pour les sionistes est que si les Palestiniens exercent leurs droits, cela signifierait la fin de l’existence d’Israël en tant qu’ « Etat juif ».

Mais qu’y aurait-il de mal à mettre fin à un régime fondamentalement raciste qui viole perpétuellement le droit international et les droits de l’homme des Palestiniens ? Qu’y aurait-il de mal à le remplacer par un gouvernement qui respecte l’égalité des droits de tous les habitants du territoire sur lequel il exerce sa souveraineté politique et gouverne avec le consentement des gouvernés ?

Pour quiconque est capable de faire preuve d’un minimum d’honnêteté et d’intégrité morale, la réponse claire aux deux questions est : rien. Il n’y aurait aucun mal à cela, bien au contraire.

Pour tous ceux qui jouent un rôle actif dans la recherche de la paix et de la justice, c’est donc sur ce but que nous devons concentrer nos efforts collectifs. Il faut commencer par acquérir une bonne compréhension de la véritable nature du conflit et par ouvrir les yeux de tous ceux qui sont intègres, mais qui ont été trompés par les mensonges et la propagande qui ont perpétué la violence et l’injustice pendant si longtemps.

J’observe qu’une campagne médiatique coordonnée a été déclenchée afin de tromper l’opinion publique sur la nature et les conséquences de cette décision de justice, parallèlement à de nombreuses tentatives de diversion. En toute logique, on peut s’attendre à des tentatives de discréditer la CIJ elle-même.

J’ai entendu à plusieurs reprises, aussi bien dans des médias français, allemands ou américains, des formules du type : “La CIJ demande à Israël de prendre plus de précautions envers les civils palestiniens”. Cet énoncé est totalement faux et volontairement trompeur.

Premièrement, la CIJ ne “demande” pas à Israël, elle ORDONNE à Israël de cesser immédiatement des actes qu’elle a reconnu comme constitutifs de génocide. La cour a été très loin dans ses démonstrations, elle a reconnu que les actes commis par l’armée d’occupation israélienne sont de type génocidaire, non seulement par les faits, mais également par l’intentionnalité. Elle a également ordonné que cessent et soient punis tous les propos constituant des incitations au génocide. Le procès n’est pas terminé, mais sur le fond, la question juridique est déjà tranchée. Pour des raisons techniques, et parce que la justice à le devoir d’examiner les faits de manière exhaustive, le procès peut être long, avant que le verdict définitif ne soit prononcé. La “Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide” prévoit donc des mécanismes qui visent simplement à ne pas attendre qu’un génocide soit terminé et entièrement qualifié juridiquement pour entreprendre des actions afin de le stopper. Nous sommes dans ce cas de figure. La cour a reconnu dans les actions israéliennes 4 des 5 actes constitutifs de génocide, tels que décrits dans l’article II de la convention, à savoir :

Il y a un second point fondamental qu’il faut mettre en lumière concernant la convention. Vous imaginez bien que lorsqu’on a affaire à des individus qui commettent un génocide, c’est-à-dire des fous criminels, on ne compte pas sur eux pour arrêter leurs crimes lorsque la justice le demande. C’est donc l’autre aspect contraignant de la convention : à daté de vendredi 26 janvier 2024, l’ensemble des pays signataires de la convention sont dans L’OBLIGATION de prendre toutes les mesures possibles pour empêcher le génocide, sachant que ces mesures bénéficient d’un statut d’extra-territorialité. Ceci signifie donc que l’état français est dans l’obligation d’agir de manière concrète, sincère et efficace à l’arrêt des actes décrits plus haut, sans quoi les responsables actuels pourront être poursuivis en justice pour non-respect de la convention, et le cas échéant, pour complicité de génocide. Et des poursuites similaires pourront être menées à l’encontre d’individus pour des propos visant à inciter au génocide. Le gouvernement a été très occupé à mettre en place toute sortes de dispositifs pour lutter contre la “haine en ligne”, il est désormais légitime, et même moralement obligatoire de se saisir de ces mécanismes pour dénoncer la haine contre les Palestiniens, qui est une incitation au génocide. De plus, lorsque le verdict final sera rendu, et que très probablement l’acte de génocide sera définitivement reconnu, tout individu qui niera ce crime contre l’humanité sera passible des sanctions prévus par la loi dite “Gayssot” de 1990, qui réprime la négation des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

En tant que citoyen, c’est plus que jamais un devoir moral de soutenir les associations de défense des droits des Palestiniens, qui pourront, avec votre aide, entreprendre les actions juridiques appropriées contre les apologistes du génocide, ou d’éventuels criminels de guerre bi-nationaux.

J’évoquais des “diversions” en introduction, effectivement, tout un baratin, un “hasbaratin” si j’ose dire, c’est immédiatement mis en branle dans les médias pour tenter de détourner l’attention.

L’affaire de l’UNRWA, minable tentative de compromettre une organisation caritative de plusieurs milliers de membres à l’aide de 12 personnes dont les Israéliens ont arraché des aveux grâce à des “techniques d’interrogatoire” très sophistiquées. En français, ils ont été torturés. Piètre contre-feu, typique du caractère minable et sordide des pratiques du pouvoir israélien.

Les questions autour du cessez-le-feu, ou plutôt du fait que la cour ne l’ai pas demandé, sont instrumentalisées de manière totalement délirante. Certains vont jusqu’à prétendre que c’est un feu vert pour continuer des actions “militaires” légitimes, c’est absolument faux. La raison pour laquelle la cour n’a pas demandé directement et explicitement un cessez-le-feu, c’est qu’elle traite la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël, la partie palestinienne n’est pas représentée au procès, la cour ne peut donc pas techniquement ordonner un cessez-le-feu, qui logiquement devrait concerner les deux partis. Cependant, les exigences qu’elle a imposé à Israël impliquent objectivement un arrêt des hostilités. La question est donc très secondaire.

Les Israéliens se retranchent derrière leur rhétorique frelatée autour du 7 octobre. C’est un regret exprimé par les Palestiniens, la cour n’a pas considéré dans son “périmètre” l’ensemble des actes dont les Israéliens se sont rendu coupables, y compris avant le 7 octobre. On notera cependant que le mot “fétiche” de la propagande israélienne, “terroriste”, n’a pas été prononcé par la cour concernant la résistance palestinienne. Les Israéliens, disais-je, prennent prétexte de ce qu’ils nomment “les massacres du 7 octobre”. Je ne reviens pas sur les fables sordides des “bébés décapités”, ni des prétendus violes de masse, non seulement la presse américaine a démenti ces allégations, après leur avoir donné crédit, mais on remarque aussi qu’il aurait été très facile pour les Israéliens de convoquer une enquête internationale, réalisée par une entité indépendante, pour fournir des preuves crédibles aux yeux du monde. Au lieu de cela, ce sont des militants sionistes intégristes qui continuent à propager des récits grotesques qu’on nous demande de croire sur parole.

J’avais fait un article sur ce sujet en novembre 2023, et toutes les révélations qui ont suivi n’ont fait que le confirmer. On peut désormais brosser un tableau assez précis des événements du 7 octobre. Premièrement, la presse occidentale a cherché à dissimuler la dimension militaire de l’opération palestinienne. C’est d’abord et avant tout l’armée israélienne qui a subi une défaite retentissante. La question des civiles a également été totalement éludée par la presse au profit de comptines macabres. Il faut comprendre que particulièrement dans les kibboutz, les colonies israéliennes avoisinant Gaza, la séparation entre civil et militaire n’est qu’une question d’uniforme, les civils sont armés et organisés pour la défense des lieux, hommes et femmes. Enfin, il est parfaitement clair et démontré que l’armée israélienne a tué un nombre considérable de ses compatriotes, en vertu de la “directive Hannibal”.

Dernière arnaque visible dans la presse, certains veulent faire croire que les ordres de la CIJ à l’état d’Israël sont conditionnés par la libération des otages du Hamas. C’est évidemment faux.

Les réactions internationales à la décision de la CIJ montrent une fois de plus l’isolement croissant des pays sous domination des Etats-Unis, qui s’auto-proclament “communauté internationale”, enfermés dans une rhétorique absurde et minable, qui consiste à dire : “nous sommes indéfectiblement attachés au droit international et à la CIJ, c’est pourquoi nous ne respecterons pas le droit international ni la CIJ”. Le quai d’Orsay, ou disons ce qu’il en reste, a fait un communiqué dans cette veine, la prodigieuse stratégie diplomatique française consiste désormais à jouer à l’imbécile, à l’idiot du village qui comprend tout de travers. Vu le niveau du personnel politique, la bande de pieds nickelés qui entoure leur grand leader Macron, c’était assez prévisible.

Notre brillant ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, avait, à l’Assemblée nationale le 17 janvier, prononcé ces paroles : « Les mots ont un sens, Madame Obono, et accuser l’état juif de “génocide“, c’est franchir un seuil moral ». Ce que notre ministre n’avait pas compris, c’est dans quel sens le “seuil moral” est franchit avec ces propos. Si l’anti-sémitisme est contraire aux principes républicains, le philo-sémitisme l’est tout autant. Cet état d’exception permanent sur une base communautaire a été trop longtemps toléré. Le résultat est désastreux pour tout le monde, c’est le syndrome de l’enfant gâté. Même en dehors des questions morales ou idéologiques concernant le sionisme, force est de constater que la stratégie israélienne est suicidaire, qu’elle n’est correctement caractérisée que par les mots “connerie crasse”.

Le lobby israélien aux États-Unis

Le monde n’est pas aveugle ; elle permet de voir clairement ce qui se passe à Gaza et quel sera en fin de compte le sort des civils gazaouis. Les images et les photos de la zone de guerre sont dévastatrices, et quiconque a une once de sang dans son organisme doit être totalement horrifié par les calamités qui se produisent. Et pourtant, le monde, en particulier les États-Unis, ne fait rien d’autre que regarder mourir les Gazaouis.

Les États-Unis et la plupart des pays du monde ont dénoncé l’approche sanguinaire adoptée par le Hamas le 7 octobre , mais malheureusement, aucune fureur similaire ne s’est produite lorsqu’Israël a bombardé sauvagement Gaza et a affamé ses citoyens pendant des mois. En outre, les États-Unis ont toujours soutenu Israël et lui ont donné le feu vert pour faire tout ce qu’ils jugent bon à Gaza et, le 8 décembre , les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza permettant à Israël de poursuivre ses efforts. annihilation.

Alors que le carnage se poursuit, nous nous demandons ce qui empêche les États-Unis d’agir de manière équitable et humanitaire. Si l’auteur de ce carnage avait été un autre pays, les États-Unis auraient tenu leurs dirigeants pour responsables et auraient considéré l’attaque comme répréhensible. L’attaque russe contre l’Ukraine et les efforts déployés par les États-Unis et l’Occident pour soutenir le pays assiégé en sont un bon exemple. Alors pourquoi les États-Unis justifient-ils l’action d’Israël et, plus important encore, d’où vient le soutien inconditionnel américain à Israël ?

Appelons un chat un chat : c’est la richesse et l’influence des défenseurs et des partisans d’Israël ; il se trouve qu’ils sont les financiers, les magnats des médias et les lobbyistes les plus riches et les plus influents des États-Unis. En toute honnêteté, les États-Unis ne peuvent pas tenir tête aux magnats et aux lobbyistes israéliens qui ne voudraient pas qu’Israël fasse des concessions en faveur d’un cessez-le-feu et mette fin à cette guerre abusive.

Dans leur livre « Le lobby israélien et la politique étrangère américaine », les professeurs politiques renommés John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt expliquent les raisons du soutien indéfectible que les États-Unis apportent à Israël. « L’explication réside dans le pouvoir politique du lobby israélien. Sans la capacité du lobby à travailler efficacement au sein du système politique américain, les relations entre Israël et les États-Unis seraient bien moins intimes qu’elles ne le sont aujourd’hui.»

L’American Israel Public Affairs Committee, l’AIPAC, et d’autres organisations pro-israéliennes soutiennent franchement ceux qui soutiennent Israël. Selon le New Times, les législateurs américains, les membres du Congrès et les présidents potentiels aspirent tous à recevoir d’importantes sommes d’argent de campagne de l’AIPAC. Et aujourd’hui, l’AIPAC a clairement indiqué qu’elle allait « dépenser beaucoup, probablement bien plus que lors des cycles électoraux précédents, pour vaincre quiconque défend la Palestine ».

Les magnats les plus riches aux États-Unis sont les partisans d’Israël ; ils donnent généreusement d’abord à Israël et ensuite à ceux qui soutiennent Israël. Mike Bloomberg, la 11ème personne la plus riche du monde, a fait donner le nom de son père aux plus grandes stations d’ambulances de Jérusalem, grâce à ses dons ; Yuri Milers, le milliardaire israélien d’origine russe et résidant à San Francisco, a fait don de 10 millions de dollars à Israël après le 7 octobre ; Lynn Schusterman, la milliardaire basée en Oklahoma, finance plusieurs causes en Israël. Ce ne sont là qu’une poignée de bienfaiteurs israéliens ; il y en a des centaines d’autres. 

Les médias américains subissent également le contrôle sévère des lobbyistes israéliens. Il est contrôlé par des dirigeants pro-israéliens qui jouent un rôle fondamental en incitant l’opinion publique américaine à se tourner vers Israël. Leur parti pris se reflète dans les éditoriaux des principaux journaux : le New York Times, le Chicago Sun-Times, le Washington Times publient régulièrement des éditoriaux fortement pro-israéliens. Robert Bartley, le regretté rédacteur en chef du Wall Street Journal, a déclaré un jour : « Shamir, Sharon, Bibi – tout ce que veulent ces gars me convient à peu près. » L’objectif de ces médias est d’empêcher les commentaires critiques sur Israël d’être entendus équitablement aux yeux du public américain, tout en sapant la cause palestinienne et d’autres.

Des organisations telles que Stand With us, des groupes de réflexion comme Brookings et des instituts comme le Saban Center for Middle East Studies sont, sans aucun doute, des partisans d’Israël. Ensemble, ils incriminent le Hamas et font d’Israël la victime. Ils prennent le parti d’Israël et ne remettent pas en question le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël.

Plus important encore, c’est la capacité permanente des lobbyistes israéliens à façonner la scène politique aux États-Unis qui est la plus profonde. Les groupes pro-israéliens et les milliardaires sont considérés comme les plus influents dans l’approche politique et la politique étrangère des États-Unis, car ils manipulent et façonnent les élections. Ces milliardaires israéliens dépensent gros pour les élections présidentielles, pour les élections de gouverneur et pour remporter des sièges au Congrès et au Sénat, le tout dans un seul objectif : maintenir le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël. Ils font des dons aux campagnes, placent des publicités pour soutenir leurs candidats préférés et visent à saboter leurs opposants.

Les lobbyistes israéliens s’en prennent également aux adversaires. Ils diffusent des publicités contre les pro-palestiniens et soutiennent leurs opposants qui défient les membres qui ne votent pas pour ou ne soutiennent pas la guerre d’Israël contre Gaza. Les Chrétiens Unis pour Israël et l’AIPAC tentent de faire tomber les législateurs pro-palestiniens anti-guerre tels que les députées Rashida Tlaib et Ilhan Omar. Ilhan Omar, représentant du Minnesota au Congrès, parle ouvertement de la nécessité d’un cessez-le-feu à Gaza et a donc fait face à de vives critiques de la part de groupes pro-israéliens. Elle aura du mal à se faire réélire.

Pour ne prendre qu’un autre exemple, considérons le rôle de défenseur d’Israël de la républicaine candidate à la présidence américaine Nikki Haley. Au cours de son mandat d’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Haley a fait la promotion d’Israël de manière assez flagrante. Elle a contribué à bloquer le financement américain de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine et a fait en sorte que les États-Unis se retirent du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en raison de leurs critiques à l’égard d’Israël. En outre, avant le vote sur Jérusalem, elle a déclaré, dans des lettres envoyées à des dizaines de représentants d’États de l’ONU, que les États-Unis retiraient les noms de ceux qui osaient critiquer Israël. Lors d’une conférence de l’AIPAC, Nikki Haley, enhardie, est allée jusqu’à dire : « Je porte des talons. Ce n’est pas pour une déclaration de mode. C’est parce que si je vois quelque chose qui ne va pas, nous allons leur donner un coup de pied à chaque fois. » Et sur ce qui devrait arriver aux Gazaouis, elle a décidé avec arrogance du sort de 2,3 millions de personnes ; “Ils doivent quitter l’enclave. Ils auraient dû se rendre au terminal de Rafah et l’Egypte aurait pris soin d’eux.”

Mais le soutien résolu d’Haley à Israël a porté ses fruits. Nikki Haley est la candidate pieux d’Israël à la Maison Blanche. Le Jordan Times déclare : « La stratégie de Haley porte ses fruits, au moins financièrement. D’éminents donateurs juifs ont fait des dons pour sa campagne.

Le cas de Nikki Haley n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan puisque la stratégie appliquée ici s’applique à l’ensemble des législateurs américains.

Alors que le lobby pro-israélien joue un rôle très efficace sur la scène politique américaine, il n’est pas étonnant que les États-Unis gardent les yeux fermés sur les agressions israéliennes.

Depuis quand un état colonial et génocidaire de fait, un apartheid dirigé par des judéonazis prônant le suprémacisme, le racialisme, le ségrégationnisme et, « off course », le terrorisme pour imposer sanguinairement ses délires criminels, soit un « remake » contemporain de la solution finale, aurait il un prétendu droit à l’existence et, a fortiori, à l’auto-défense !?

Il faut être tarées comme les « élites » occidentales pour oser ce genre de connerie, ont elles seulement conscience que 90% de l’humanité leur crache à présent et copieusement à la face ?!

Ou bien de moins en moins camouflé sous le « tartuffesque » discours des droits de l’homme,(blanc ?) le fascisme hitlérien serait il la viscérale et inavouée idéologie des dirigeants de l’Ôxydant dégénéré et, hélas, d’une partie non négligeable des peuples concernés et zombifiés à cœur ? . . .

Israël doit se conformer à une décision historique de la Cour internationale de Justice lui ordonnant de faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher le génocide contre les Palestiniens à Gaza.

La décision rendue aujourd’hui par la Cour internationale de Justice établissant des mesures provisoires en réponse à l’allégation de génocide de l’Afrique du Sud contre Israël est une étape importante qui peut contribuer à protéger le peuple palestinien de la bande de Gaza occupée contre de nouvelles souffrances et un préjudice irréparable, a déclaré Amnesty International aujourd’hui.

La décision rendue par la Cour internationale de Justice a ordonné six mesures provisoires, notamment qu’Israël s’abstienne de commettre des actes relevant de la Convention sur le génocide, prévienne et punisse l’incitation directe et publique au génocide et prenne des mesures immédiates et efficaces pour garantir la fourniture d’une aide humanitaire. assistance aux civils à Gaza. La Cour a également ordonné à Israël, dans une étape cruciale, de préserver les preuves du génocide et de lui faire rapport, dans un délai d’un mois, sur toutes les mesures prises conformément à son ordonnance.

« La décision d’aujourd’hui est un rappel solennel du rôle crucial du droit international dans la prévention du génocide et la protection de toutes les victimes d’atrocités criminelles », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International. « Cela envoie un message clair : le monde ne restera pas les bras croisés alors qu’Israël poursuit une campagne militaire impitoyable pour anéantir la population de la bande de Gaza et déclencher la mort, l’horreur et la souffrance contre les Palestiniens à une échelle sans précédent. »

« Cependant, la décision de la Cour internationale de Justice ne peut à elle seule mettre un terme aux atrocités et aux destructions dont sont témoins les Palestiniens à Gaza. Les signes inquiétants du génocide à Gaza et le mépris flagrant d’Israël pour le droit international soulignent la nécessité urgente d’exercer une pression efficace et unie sur Israël pour qu’il mette fin à son offensive contre les Palestiniens. Un cessez-le-feu immédiat par toutes les parties reste essentiel et, même s’il n’a pas été ordonné par la Cour, constitue la condition la plus efficace pour garantir la mise en œuvre de mesures provisoires et mettre fin à des souffrances civiles sans précédent.

Suite à une zone bombardée à Gaza. Des décombres et des bâtiments détruits partout. Un homme marche sur les décombres.

Un homme porte une bouteille de gaz propane sur le dos alors qu’il marche à travers les décombres et la destruction dans une rue du camp de réfugiés palestiniens de Jabalia, dans la ville de Gaza, le 11 octobre 2023.

« Nous sommes confrontés à un moment critique car la vie et la survie des Palestiniens à Gaza sont en jeu, comme l’indiquent les mesures ordonnées par le tribunal. Le gouvernement israélien doit donc se conformer immédiatement à la décision de la CIJ. Il est clairement et sans ambiguïté impératif que tous les États, y compris ceux qui ont critiqué ou opposé l’allégation de génocide de l’Afrique du Sud, veillent à la mise en œuvre de ces mesures. Les dirigeants mondiaux des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Allemagne et d’autres pays de l’UE doivent exprimer leur respect pour la décision juridiquement contraignante de la Cour et faire tout ce qui est en leur pouvoir pour remplir leur engagement de prévenir le génocide. Ne pas le faire pourrait porter un coup dévastateur à la crédibilité et à la confiance dans le système juridique international.

Les États doivent également prendre des mesures urgentes pour prévenir la poursuite des crimes internationaux, notamment en imposant un embargo complet sur les armes à Israël et aux groupes armés palestiniens.

Amnesty International a mis en garde contre le risque de génocide à Gaza étant donné le nombre effroyablement élevé de morts palestiniens, les destructions généralisées causées par les bombardements israéliens incessants et la privation délibérée des Palestiniens d’aide humanitaire dans le cadre du blocus illégal en cours. Tous ces indicateurs infligent d’horribles souffrances aux civils de Gaza. Parmi les autres indicateurs qui mettent en garde contre la menace de génocide figurent l’escalade de la rhétorique raciste de certains responsables du gouvernement israélien qui privent les Palestiniens de leur humanité, notamment le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi que l’histoire d’Israël d’oppression et de discrimination à l’encontre des Palestiniens sous le règne du gouvernement israélien. système d’apartheid qu’Israël impose aux Palestiniens. Face à la grave menace de génocide, tous les États sont tenus, en vertu du droit international, d’agir pour empêcher la commission d’un génocide.

Plus de 26 000 Palestiniens, pour la plupart des civils, ont été tués dans les bombardements israéliens en cours sur Gaza, et on estime qu’environ 10 000 d’entre eux sont encore coincés sous les décombres. Au moins 1,8 million de Palestiniens ont été déplacés à l’intérieur du pays, privés d’accès à la nourriture, à l’eau, aux abris, aux installations sanitaires et à l’assistance médicale dont ils ont besoin.

Amnesty International appelle Israël, le Hamas et les autres groupes armés palestiniens à mettre immédiatement fin à toutes les opérations militaires à Gaza. Israël doit lever son blocus illégal et inhumain et autoriser, sans conditions, l’acheminement de l’aide humanitaire dont il a un besoin urgent face à la famine délibérément fomentée par les autorités israéliennes. Nous exhortons le Hamas et les autres groupes armés à libérer tous les otages civils restants.

Le 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud a déposé une plainte contre Israël devant la Cour internationale de Justice en vertu de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, l’accusant d’avoir commis un génocide contre le peuple palestinien à la suite des attaques lancées par le Hamas et d’autres groupes armés. le 7 octobre 2023, au cours de laquelle environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées en Israël tandis que quelque 240 personnes ont été prises en otages. Des audiences sur la demande de mesures provisoires de l’Afrique du Sud ont eu lieu à La Haye les 11 et 12 janvier 2024.

Le mémorandum de 84 pages soumis par l’Afrique du Sud accuse Israël d’actes ou d’omissions « qui ont le caractère d’un génocide, car ils commettent avec l’intention spécifique requise… à savoir l’élimination des Palestiniens de Gaza dans le cadre d’une politique nationale, raciale et ethnique palestinienne plus large. groupe.”

La Cour internationale de Justice est le principal organe judiciaire des Nations Unies. Elle ne connaît pas d’affaires liées à la responsabilité pénale individuelle, mais son rôle est plutôt de régler les différends juridiques portés devant elle par les États, conformément au droit international, y compris les différends liés à l’interprétation, à l’application ou à l’exécution de la Convention sur le génocide et à la responsabilité des États pour génocide.

L’article 94 de la Charte des Nations Unies stipule que les arrêts de la Cour internationale de Justice sont contraignants pour les parties au conflit et que s’ils ne sont pas appliqués, il faut recourir au Conseil de sécurité, qui peut faire des recommandations ou émettre une décision. décision sur les mesures qui doivent être prises pour mettre en œuvre la décision.

     C’est ce que les russes et les chinois deplorent. Ce deux poids deux mesures permament: un regle pour toi mais pas pour moi.

Il y aura une refondation des institutions internationales pour plus de justice dans les decisions prises ou il y aura une guerre chaude entre l’occident decadent et le sud global montant. Une nouvelle guerre froide serait surement a l’avantage des peuples occidentaux: sous la menace de la guerre,les dominants occidentaux devraient menager leurs peuples respectifs avec l’espoir qu’ils accepteront de leur servir de soldats en cas d’un declenchement de conflit. Certains paranos pensent meme que c’est pour cela que les dominants feraient « monter » du sud plein d’hommes jeunes en age de combattre

Le but d’Israël est tellement évident que personne ne l’a observé . C’est celui d’annexer définitivement Gaza , le Liban et tout ce qui l’entoure et de se débarrasser de tous les arabes pour qu’ils viennent se joindre à tous ceux dont nous devons subir la présence……

Share post:

spot_imgspot_img

Popular

More like this
Related

Burberry is the First Brand to get an Apple Music Channel Line

Find people with high expectations and a low tolerance...

For Composer Drew Silva, Music is all About Embracing Life

Find people with high expectations and a low tolerance...

Pixar Brings it’s Animated Movies to Life with Studio Music

Find people with high expectations and a low tolerance...

Concert Shows Will Stream on Netflix, Amazon and Hulu this Year

Find people with high expectations and a low tolerance...